Premières règles : comment en parler avec votre fille ?


Bien-être
4/10/2018
Vous n’osez pas aborder ce sujet délicat et intime avec votre pré-ado ? Pourtant, vous pouvez l’aider à vivre cette étape en toute sérénité.

Avoir ses premières règles, c'est quitter l'enfance pour devenir tout doucement une femme. En général, elles surviennent entre 11 et 13 ans. Mais chaque corps est différent, alors pas de panique si les premières pertes de sang ont lieu à 10 ou 16 ans. Toutefois, il est préférable de commencer à en discuter assez tôt avec votre fille, vers ses 8-10 ans, afin de la préparer et la rassurer sur ce qui l'attend.

Pas de tabou entre vous

Dites-vous bien qu'avec les magazines, les copines et internet, votre fille sait déjà plus ou moins de quoi il s'agit. N'empêche, pas mal de questions la turlupinent dans sa petite tête. Et c'est là où Supermaman entre en piste !

Profitez d'un moment de complicité, une virée shopping à deux par exemple, une matinée cocooning ou après une baignade en vacances pour lancer le sujet.

Premier conseil : parlez-en en toute simplicité

Pas besoin d'en faire tout un foin. Demandez-lui ce qu'elle sait déjà, expliquez-lui comment son corps va encore changer, avec l'apparition des seins, des poils et des fameuses ‘ragnagnas'. Faites-lui un petit topo sur les cycles menstruels. Confiez-lui votre première fois : vous aussi vous êtes passée par là et vous savez ce qu'elle vit. Montrez-lui que faire le jour où cela arrivera. Répondez à ses interrogations et surtout dé-dra-ma-ti-sez. Après tout, avoir ses règles, il n'y a rien de plus naturel !

Maman, ça fait mal les règles ?

Vous appréhendez le moment où votre ado vous bombardera de questions ? Vous avez peur de ne pas trouver les bons mots ? Parlez-en avec votre généraliste ou appelez une cousine, sa marraine, votre meilleure amie à la rescousse. Le plus important, c'est que votre fille puisse se confier et discuter avec une figure féminine en qui elle a confiance. Et même si vos relations ne sont pas toujours au beau fixe - adolescence oblige - vous êtes sa maman, celle qui la connaît le mieux.