Sensibilités: d'où nous viennent nos émotions?


Bien-être
19/03/2021
Parlons de cette fameuse sensibilité, tant physique qu’émotionnelle, les deux n’étant pas toujours en harmonie.

 

Sensibilité : d’où nous viennent nos émotions ?

Cela nous vient peut-être de nos parents. Ou encore de notre code génétique, auquel cas nous ne pouvons rien y changer. Qu’importe l’origine, la sensibilité, et plus généralement les émotions, sont profondément ancrées en nous, indépendamment de notre volonté.


Parlons donc de cette fameuse sensibilité, tant physique qu’émotionnelle, les deux n’étant pas toujours en harmonie... En réalité, certaines personnes sont sensibles de nature, mais parfaitement résistantes au stress physique, tandis que d’autres ont « un cœur de pierre », mais craquent totalement lorsqu’elles sont confrontées au moindre problème du quotidien.


Ensuite, il y a les personnes qui font preuve d’une forte sensibilité pour la beauté en elle-même, pour l’art, et celles qui s’extasient devant les merveilles de la nature, alors que d’autres encore sont plutôt transportées par la musique… La sensibilité et les émotions font appel à des constructions mentales extrêmement personnelles.

Plus ou moins sensibles : quel comportement face aux émotions ?

Nous sommes toutes, d’une manière ou d’une autre, plus ou moins sensibles et nous en avons conscience depuis notre plus tendre enfance.


Tandis que certaines restent calmes face au changement, d’autres considèrent chaque étape comme un obstacle insurmontable. Qu’en est-il alors de nos déboires amoureux ? Encore une fois, le monde est divisé en plusieurs catégories de personnes : celles qui, depuis l’adolescence, volent d’histoire en histoire en un clin d’œil et celles qui fondent en larmes après chaque dispute, tentent de les sécher à l’aide d’une tonne de mouchoirs et vont même jusqu’à perdre l’appétit et le sommeil. Ce n’est pas bien ou mal, les émotions ne sont pas une valeur absolue.

Les femmes plus sensibles, plus sujettes aux émotions ? Cliché !

Sans parler de toute la gamme d’émotions qui nous transportent au cinéma ou devant la télévision : tandis que certaines se montrent impassibles devant un film dramatique, d’autres pleurent en regardant une simple publicité ! Et on a tendance à dire que cela concerne davantage, ou même exclusivement, les femmes…


Alors que les hommes peuvent ressentir avec autant d’intensité les événements du quotidien ! Ce qui est vrai en revanche, c’est que les hommes ont souvent été élevés dans cette idée que montrer des émotions est « un truc de fille » . Ils intériorisent peut-être davantage, ce qui n’est pas nécessairement positif, lorsque l’on voit que les taux de dépression et de suicide sont plus élevés parmi les hommes… Les femmes se sentiraient alors plus facilement « autorisée » à montrer leurs émotions. De plus, nous aurions cette « excuse » des fluctuations hormonales. A la ménopause, notamment, un éventuel dérèglement de la thyroïde ; un changement dans la chimie du corps, nous rendrait plus sensibles.


Pour « contrôler ses émotions », et cette « sensibilité » qui est supposée régir notre vie de tous les jours, le plus efficace est encore d’apprendre à relativiser les choses, car comme le dit si bien le vieil adage : « tout vient à point à qui sait attendre ». Ah, les proverbes, ils sont toujours utiles… mais « force et courage » ne suffisent pas toujours.


Lorsque l’on se sent à fleur de peau, soumis-e-s à ses émotions, submergé-e, on peut demander de l’aide, il n’y a pas de honte à cela. Se tourner vers des amis et des parents pour discuter de ce qui nous chagrine et même, lorsque cela est nécessaire, n’ayons pas peur de consulter un spécialiste. C’est bien beau de faire preuve de sensibilité, mais pourquoi devrait-on en souffrir ?


Concluons en faisant une petite parenthèse qui m’est personnelle :moi, quand je suis complètement à fleur de peau, je commence par prendre soin de moi et de mes cheveux.. Au moins, si je finis à renifler devant une comédie romantique, je renifle avec des cheveux de star ! Et vous ? Des astuces pour enrayer le flot les jours où la sensibilité vous fait déborder ?