Changer de vie : une nouvelle carrière après 50 ans


Famille
26/04/2019
Recommencer à zéro est un véritable défi, mais ce changement de carrière peut être extrêmement gratifiant.

Recommencer à zéro est un véritable défi, mais ce changement de carrière est extrêmement gratifiant pour ces femmes de plus de 50 ans qui ont osé se lancer.

De l'art à l'enseignement

« Je travaillais depuis de nombreuses années dans le domaine artistique. Je créais des programmes pédagogiques pour que les enfants dans les écoles se familiarisent avec les expositions. J'adorais cette activité, mais le financement des arts étant sans cesse réduit, il y avait de moins en moins de travail. J'ai suivi pendant un an un cours de formation pour enseignants et je suis devenue professeur d'anglais et de théâtre dans un établissement secondaire, à l'âge de 50 ans. Ça fait trois ans que j'enseigne dans une école publique près de Cambridge. Ça n'a pas été facile. J'ai passé des heures à étudier et mon salaire n'est pas extraordinaire. Mais il est garanti. Et j'aime l'idée de faire une différence dans la vie de ces jeunes. C'est le plus grand défi que j'ai jamais eu à relever. Je n'ai aucun regret. »

Emma, 53 ans

De la direction aux voyages-découvertes

« J'ai toujours travaillé dans les services de voyage, dans les secteurs public et privé. J'ai occupé plusieurs postes de dirigeante. L'interaction avec les gens me manquait de plus en plus. Mon nouveau métier consiste à créer des voyages-découvertes sur-mesure via mon site Internet, lancé il y a trois ans. Ça a été vraiment difficile, mais cette liberté de pouvoir travailler avec des personnes adorables et intéressantes ; de pouvoir travailler n'importe où ; et de pouvoir voyager avec un but précis, vaut vraiment le coup. Je m'enrichis énormément en travaillant avec les autres dans un domaine qui me passionne. »

Debbie Suenson-Taylor, 55 ans

De la vente à l'écriture de romans

« Peu après mes 50 ans, une blessure à la tête a affecté ma mémoire à court-terme et ma concentration. Mon entreprise a été insensible à ma situation et j'ai été remerciée de mon poste de gestionnaire de magasin. J'ai d'abord éprouvé de la colère, mais après quelques séances de coaching professionnel, je me suis rendue compte qu'il n'était pas réaliste de continuer ce travail si stimulant et les déplacements qu'il impliquait. En changeant de point de vue, j'ai trouvé un équilibre bien plus sain. Je travaille désormais à distance, je m'occupe de l'administration d'une petite société et je fais également un peu de compta en freelance, pour des entreprises locales. Ma vraie passion, c'est d'écrire une histoire que j'ai en tête depuis des années. Au moins, j'ai le temps de le faire. »

Angela, 62 ans

De l'enseignement au coaching d'entreprises

« J'étais professeur à Londres, puis j'ai commencé un partenariat d'affaires en tant que directrice de formation. Mais j'avais très envie de faire quelque chose de différent, d'exploiter mes compétences pour faire quelque chose d'utile. Après le décès de mes parents, j'ai réalisé qu'il était temps d'agir. J'ai suivi une formation de coach, et j'ai monté ma propre affaire. J'aide aujourd'hui les femmes de plus de 50 ans à créer leur entreprise. C'est une véritable passion, et je suis fière d'avoir fait confiance à mon instinct et d'avoir pris un nouveau départ. »

Karen Knott, 60 ans

De l'approvisionnement à l'entreprenariat

« J'ai été professionnelle des achats dans la fonction publique pendant plus de 20 ans, puis pour un organisme de bienfaisance, mais je voulais faire quelque chose de plus utile. Le jour de mes 50 ans, j'ai commencé une formation de maître-praticien PNL. J'ai lancé mon affaire en m'occupant de femmes d'âge mûr, mais je savais au fond de moi que je voulais travailler avec des femmes qui n'avaient pas eu d'enfants. J'ai lancé mon site actuel à 51 ans. J'aide des femmes sans enfants à guérir leurs blessures et à se créer une vie qui leur plaît. Je suis très fière d'avoir changé d'activité. Pour la première fois de ma vie, je fais quelque chose que j'aime et qui me ressemble à 100 %. »

Lesley Pyne, 54 ans

De la direction à la gestion d'un pub

« J'ai dirigé un centre d'examen prospère dans Londres jusqu'en septembre 2015. Puis ma vie a changé. Ma fille et son mari ont décidé de quitter Londres pour s'installer à Bath. Un soir, ils ont entendu le propriétaire du pub local dire qu'il partait, et avec mon mari Tom, nous avons décidé de faire une offre. Six mois plus tard, nous voici dans notre bar rénové. Nous avons beaucoup travaillé, nous avons eu des contrôles pour obtenir notre licence, et nous avons réfléchi à la manière de satisfaire les clients et de faire de notre pub un lieu aussi chaleureux que possible. Je ne compte pas mes heures de travail et je dors peu, mais c'est extraordinaire de tenir un bon vieux pub anglais traditionnel. J'adore ça. »

Diane Herrera, 67 ans